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En attendant le s​é​isme

by Mans&Romstick

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1.
Tous à la masse et la mosaïque se fissure si l'fil casse c'est tous nos fils qu'on éviscere c'qu'on édifie n'est pas toujours très productif tout ça dépend de nos démons et de nos propres vices alchimie chaotique en sérum physiologique et nos possibilités dépassent la fiction avancées génétiques ou dérivés d'générique et chacune de nos conquêtes d'vient une addiction Ce dictat technologique nous rend con à chercher la merde on va vite s'en rendre compte le tic tac que t'entend vient du futur un dernier jugement mais le juge n'est pas religieux j'accumule les chroniques, sans faire de prophétie Sarah s'en charge moi c'est l'son et puis j'suis pas son fils Pessimiste ouaih mais quand tu mates l'histoire les traumas liés aux découvertes forment une liste noire Ref: J'te souhaite la bienvenue dans ce monde qui virtualise nos semences ou l'info prolifère déformant falsifiant le vrai comme tout l'monde s'en branle on s'ra pris en levrette J'te souhaite la bienvenue dans ce monde qui satellise nos existences où le mot intime est devenu public on partage tout et tout devient schizophrénique Trop d’électricité dans l'air, les pneus crissent, les sirènes sonnent trop d'cables, effet d'masse et ça larsene dans tous les sens cerveau encrassé, crasseux, triste que l'espoir naisse seulement d'un fix macabre ou bien d'une putain d'trace la connerie m'débecte mais s'impose comme une cathédrale tous connectés en cœur, tous à ramper dans l'cul du diable et merde zob mes élans d'misanthrope me rattrapent psychopathes camés aux psychotropes, maladies sans symptômes traumatisés sans véritable cause accablés on craque, overdose et puis c'est l'black out la catastrophe prend son destin en main le confort grimpe, le décor flambe, suinte et dans mon cœur c'est l'déclin les poumons en manque d'air écrasés par des tours d'béton dans un vacarme de bulldozer, brouille les ondes refuse les règles du jeu, reste sur mes gardes lève le poing les armes, sonne le glas vu qu'l'heure est grave Ref: J'te souhaite la bienvenue dans ce monde, une sale époque pleine de stress et d'intox vas y viens troque ton cerveau, ton cortex contre une carte à puce, une injection d'botox, une rolex de merde J'te souhaite la bienvenue dans ce monde, cliniquement mortes nos âmes paumées morflent alors on s'autofiche sur la toile entouré d'écrans noirs, d'ondes magnétiques, pathétiques sont nos trajectoires
2.
Planté là 03:49
L'décor est planté là, j'range mes larmes mon cœur est froid Y 'a rien à célébrer et sans l'vouloir en restant d'marbre j'crois que j'ai baisser les bras à contempler c'bordel seul et seulement d'un regard mortel, on finit par s'couper soi-même les ailes, au mieux les veines le cœur larsen l'esprit lacéré, chacun trouve ses réponses moi j'plonge devient une ombre, un monstre bourrés d'vices aux griffes acérées lassé d'jouer les fantômes en herbe, qu'est ce qui t'excite, te fout la trique ? la réussite ? l’échec ? à force combien s'crame la cervelle on s'emmerde tous donc tous en quête du moindre prétexte pour voir plus large, plus haut, plus loin, moins bien n'importe pourvu qu'on s'perde j'incarne l'arrache et l'illusoire d'une génération d'merde née trop tard, marquée par la dépression et c't'impression d'avoir manqué au fond tout c'qui valait peut-être la peine de vivre, la bonne époque alors d'partout on cherche l'adrénaline désespéré prêt à fumer, sniffer, boire et baiser tout c'qui bouge histoire d'éprouver quelque chose, n'importe quoi trouver sa dose et puis s'détruire doucement, au bord du gouffre en attendant le ventre vide, la peur dans l'sang, la délivrance, la fin des temps Comme un signe de déclin humain, loin d’être humble nos égos tremblent bombent le torse, à force finissent par faire éclater leur putain d’écorce tous comblés d'se croire fort, solide façon colosse pourtant les pieds façonnés dans l'argile, voués a finir compost combien veulent se poster au-dessus des autres, imposer leurs angoisses étaler leur trophée, planter l'drapeau d'leur bonne morale condamne mes faits et gestes, tu rêves d'abattre ceux dont l'mode de vie t'effraie derrière ton masque tu t'considères comme clean alors qu'on est tous prêt a vendre notre âme, nos actes de bienveillance à signer n'importe quel pacte pour éloigner un peu l'impact de la sentence mate les s'acharner à charmer l'croque mort un tas d'crevards païens aveugles priant l'néant afin d'pouvoir conjurer l'sort histoire d'crever un jour d'moins, et vivre un jour encore la bouche pleine, sereine dans l'opulence de notre précieux confort, on fornique avec nos propres tendances hypocrites, critiques tout mais prie pour être compris parce qu'on adore jouer les victimes le tout sous l’œil complice d'une foule de service d'ordre paroles acerbes, goût amer dans la bouche et boule de haine à s’étrangler dans la gorge Un tas d'bons sentiments qui s’étalent, vulgaires, obscènes et rentables on sous estime le pied qu'on prend à voir souffrir ses semblables nos yeux se heurtent aux pires massacres, aux meurtres on flirte avec l'horreur, on reste assis la tous fascinés par c'qui nous écœure nos instincts pleurent et s'éparpillent, vrillent dans un tourbillon d'vice l’égoïsme triomphe, tout l'monde s'enlise sous son emprise rien d'neuf à l'horizon, seulement du sang dans les bronches et c't'envie profonde de fracasser la tronche de son voisin sans raison juste parce qu'il porte pas les mêmes fringues, parle pas la même langue s'écarte du droit chemin, vagabonde, s'dirige pas dans l'même sens en quêté de repères, de valeurs sures, de vérités qui nous rassurent on s'improvise juge, condamne c'qui nous place face au mur on fustige l'autre, et tout c'qui menace notre refuge, on refuse la différence, l'intru, le trouble dans nos incertitudes et d'plus en plus de barbelés, de frontières qui s’érigent, les barrières figent, brisent les ponts, écartent les rives et poussent à marteler son propre avis, ses codes, ses rites moi j'veux d'l'amour d'la grâce mais comme n'importe quelle connasse on a les coups d'bite qu'on mérite
3.
Ici et là 03:57
J’trace stressé d’ici faut que j’décompresse Quand j’me sens lésé ou quand tout devient dépréciable J’attends ! Plein l’cul de l’instant propice À être cool, trop peace ! on finit par te chier dessus Donc moi ! J’me saoule pour évacuer l’eau sale Tant d’visions souillent mon âme, qu’elle est souvent maussade Hémophile de tristesse, spleen plein la prestance La feuille maitresse apporte au moins une constance Quand tout s’accélère et qu’c’est l’heure dans une vie Vient l’moment d’aller déceler ce lieu qu’on s’est tous promis Certains s’figent et s’voient les jambes fauchées De plus, aucun subterfuge possible face aux vertiges du temps J’ai décidé d’sauter si j’atterris intact, j’enterre l’môme fan de Actarus Pour enfin, me féliciter de plus faire office de bactérie Dans c’monde ! Y’en a assez et tous sont inutilent 28 piges ! Enfin conscient de mes rejets Mais pas de ce que j’veux ! J’suis là à m’interroger ! Ok ! J’avance quand même et même si je lève le pied Au moins, j’attaque la courbe alaise, j’veux en sortir entier Ref (x2) : Ici, on est tous cinglés ! Sanglants, éreintés par son petit sablier Mais là ! Aussi ! Tant de malins s’en mêlent ainsi C’est bombes contre profits et nous les pions comme trophées Le trac vient de là ! Souvent il me donne le La J’essaye de m’en faire un allié, pallier à ce manque de foi Quand je matte mon temps se métisser, j’aime ça ! Mais quand je le vois sprinter, en principe ! Je suis prêt à splitter L’hymne en panne comme toi, j’inhale le propane Puis me lave au parabène ensuite me gave d’OGM Oh ! J’ai même plus le temps de me plaindre Ni de craindre le pire ! Pas même les porcs et leur empire Sans raisons apparentes, on speed trop Le globe aussi donc moi ! Je roule en 2 CV ! Tout va vite sauf la recherche H.I.V Et si tu veux mon avis, elle n’est pas prête de s’achever Car pas assez rentable pour eux Et si ça les arrange, ils savent être sourd des yeux Ici ! C’est la course aux capitaux boursiers Alors que tant crient au secours ! Seul un sourcier à la rescousse A cette allure, y’aura l’or et puis l’eau Ensuite, le pétrole, l’air en barre d’un kilo Fécondation à la chaine d’embryons de séries Non ! Pas de retour à l’ancienne mais arrêtons de courir Refrain (bis) Ici ! Y’à que des imbéciles si facilement dociles Là bas ! Les énarques narquois se fossilisent Ici ! Mine de rien, on a la niaque et la fougue Là bas ! Ils s’abaissent aux courbettes de foules Mais tous à la file, ici ! Puis on les félicite Tout s’accélère et nous ! C’est Lucky Luke qu’on plébiscite Le souci ! Il a le corps Joe Dalton En Djekyl, il cachetonne et Mr Hyde nous bastonne Refrain (x2)
4.
5.
Skyzominus 04:08
6.
J'suis plein d'amour dans un monde barré où on passe son temps à parer les coups à écarter les foules de nos angoisses et s'casser les couilles à s'convaincre que d'main tout ira bien qu'on est pas là pour rien et qu'un destin hors norme un d'ces 4 viendra nous tendre la main alors on mène sa barque sans savoir où s'garer tous parqués, marqués au fer numéro d'serie ou code barre et tout l'monde rêve de braquer le haut d'l'affiche casser l'carreau plus qu'une corde au cou on passe direct au garot carrées sont leur racines les miennes envahissent la nuit monstrueuse chaque particule de mon corps refuse cette torpeur silencieuse j'emmerde leur concept, l'idée d'avoir un maître au d'ssus d'moi, un architecte un chef d'orchestre qui m'donne le la j'marche et crève, protège les restes de mes convictions seule ambition ici, mourir vite juste histoire d'finir l'moins con possible et d'plus en plus de cellules, de cases, de classes mornes et silencieuses de moins en moins d'place aux pulsions audacieuses des nerfs d'acier pour garder la tête froide, non merci j'veux m'péter l'crâne pour pas finir dans l'inertie totale, ma morale? une luxuriante folie furieuse, excitante et curieuse instable, à l'opposé d'leurs idées pieuses l'ordre social pour contrôler les peurs, les mettre en rang pour mettre en marge la masse de ceux qui préfèrent voir les choses en grand la nature s’éveille, et assume ses caprices, ses choix, ses drames pourquoi pas moi? ignore-t-il la terreur créatrice de l’âme ? dans leur matrice j'm'acharne et fait l'effort pour préserver dans mon crâne, dans chaque organe de mon corps une place énorme au cirque, au cataclysme et aux désordres, aux instincts qui m'dévorent mon bordel intérieur comme un trésor Ok entre et prend place dans mon royaume, un univers rempli d'émeraudes de joyaux rares, mélange d'épines de ronces et d'roses ma prose une immense armée d'textes aux silhouettes effrayantes un désert d'cendres, un no man's land où rodent des millers d'fauves armés d'machoires saillantes Silent Hill, tableau épique, en équilibre au-dessus du vide, j'évite la chute c'refuge comme un fusible corps électrique quand les peines forment une ceinture explosive et ce soir d'octobre j'ai beau être ivre chaque fois qu'j'écris j'te lache mes tripes sorte de triste strip tease à l'ancienne de mes angoisses intimes en espérant qu'elles puissent toucher les tiennes merde condamné à marcher seul dans une terreur universelle à chercher la bonne recette pour dénicher c'que l'âme recèle on scelle sa vie à vie à celle d'une autre personne croyant cette fusion éternelle en s'promettant monts et merveilles, mais la magie n'est qu’éphémère et on s'écarte l'air innocent, une fois l'vide affectif comblé et l'coeur de l'autre rongé à sang on s'emprisonne s'laissant bouffer par les normes, peu à peu l'temps instaure en vrac la camisole et l'uniforme à ceux qui supportent aucun cadre, aucune chaîne, laisse, aucune espèce de rempart, à ceux qui fuient leur forteresse mentale, j'aime quand ça hurle, quand ça choque, quand ça bouscule, quand tout bascule, quand ça frappe, quand ça claque, j'aime quand ça brûle de toute part H 24 dans mon scaphandre j'ai qu'mon silence et mon vacarme comme unique arme de défense Avance et ferme ta gueule, condamné à marcher seul (x2) Avance et ferme ta gueule, condamné à marcher seul jusqu'au linceul et au cercueil, condamné à marcher seul
7.
Crise de foi 03:37
Plus de dix piges à errer dans l'rap, précieuses et viscérales, je vis ces choses pour garder le cap, garder le masque et puis danser une valse de plus dans ce carnaval macabre j'ignore si je casse des culs, des barres, je déballe ma came, dévoile mon âme, débarque au mic la voix rauque pleine de grammes Je galère toujours pour capter l'essentiel, maintenir l'étincelle, simple effort de mise en scène et si j'en ai pas l'air le silence est fourbe comme à Palerme Souvent je retourne dans ma caverne, un macchabée, juste bon à rien, juste à larver squatter le néant sur ce putain de canapé, en bad face à moi-même, mes failles, un cafard prêt à se briser comme du cristal, voilà ce qui se cache derrière la façade un type timide et froissé, un pur produit des crassiers, sans cesse harasser par son crâne un claquement de doigt, un battement de cœur et ce fils de pute s'emballe je peux plus me cacher et faire semblant coincé derrière mes sanglots sans larmes étranglé par ces mots, trop longtemps que je simule, que j'accumule une carapace de fer j'étouffe sous cette enclume les fous sont pas ceux qu'on enferme, suis les modèles, les codes et ferme-la si je crois en rien c'est peut-être que j'ai rien à faire là lasser de jouer un rôle jusqu'à la chute du rideau rouge, enfilé son nez de clown faire la pute et le reste rien à foutre Ref (x2) : Une foi de mécréant alimente mes crayons, à chacun la sienne, la mienne varie à la semaine alors Je te laisse tous tes saints, tes soutanes et tous tes sous, moi m'en remettre à un cierge non c'est pas mon rayon Je n’ai pas de livre saint seulement celui de l’évolution 7 jours ou des millions ! Je prends la deuxième solution Quand les sermons fusent, moi ! Je m’en fous puis je m’enfuis Et ma foi ! Je la forge avec un four que j’ai construis Instrumentalisé depuis la nuit des temps L’homme pieu n’est qu’un pion et de nos jours, c’est pire qu’avant T’as qu’à voir ! On m’a baptisé seulement pour ne pas attiser Les divergences d’opinion d’une famille assez divisée Mon premier pét’ a fait office de communion Un concept Athée, un casse tête pour les septiques On goûte, on s’gaufre mais on s’écoute puis on se sauve Et la saveur de nos sagesses et 2 fois plus raffiné Moralité ! On a les leçons que l’on mérite Chacun sa vérité ! J’ai préféré goûter ma krytonite Ma profession de foi, à coup de vices et de crise de foi Maintenant que c’est fait, j’connais mes failles pour les prochaines fois
8.
Eh ! Faut que je me change les idées, un peu de tise, de chanvre Un postiche d’humeur et t’oublie le triste un temps Il paraît que tant que t’es là ! Eh ! bien ! T’as beaucoup de chance J’suis pas Nelson Mandela, je pardonne à très peu de gens Ne chante pas ! On danse avec la mort Le tango est fatal quand elle t’a prise à bras le corps Sent la brise qui glace le sang, c’est comme cette faux Elle n’a rien de fragile quand elle amène un frérot Ref (x2) : Eh ! C’est juste, man ! Un dernier Tango Même injuste, man ! Mais j’ai plus que mes sanglots Elle a sonné le glas, t’aimais sa tenue d’Eve Et moi ! Je n’étais pas là pour griller cette vilaine // Je n’aime pas cette cadence // Ni cette accoutumance Ce coup d’sang annuel, ce goût de cendre si cruel Le Saint Graal n’existe pas alors je te raconterai pas Il est parti, c’était mon frère chimique Entrainé par qui ? Certainement cette musique J’aimais ce génie mais j’ai fais aucun vœu Si j’avais su, le premier aurait été de le voir vieux Refrain (x2) Ok ! Je dévale la pente, Elle est loin d’être douce, c’est toujours aussi douloureux La rage l’emporte, le palpitant s’emballe Et si j’arrache les portes ? Ça défoule ! Ça ne rend pas plus heureux J’crois qu’j’ai des parts chez Faucheuse.com Mais bon ! Je les garde ! Ouais ! Personne n’en veut S’il le faut, je les égare, les déchire ou les digère Mais rien n’y fait tant que le mal n’a pas pris sa comm’ Les affres d’une vie, les miens trépassent, j’faiblis Nouveau départ ce coup ci ! La secousse est proche d’un tsunami Dans mon crâne, c’est l’Asie puis ça vient crucifier ma zic Ce naturel mystique, c’est échappé d’ici C’est sismique et ça me nique la foi C’est pas la première fois et ça n’a rien d’unique Mais les tripes, le bide, le cœur, ça se commande pas Ça se vide, ça bouge, ça vit, ça prend toujours l’pas Refrain (x2)
9.
Quand tout bascule comme à l’arrivée des Nazguls On nage dans l’angoisse d’une nuit noire et indéfinie On fait mine d’être serein, ouais ! Mais ça se saurait ! Si la sueur n’avait pas d’odeur, y’aurai des secrets Sacrilège, blasphème, insubordination J’en ai plein les veines, devine depuis quand ça traîne Toujours ce train de retard, ce manque de coordination Je n’ai pas trouvé Dagoba mais cette Étoile Noire Faut que je m’évade comme Iron Man Je finirai le combat même si Tyson mène S’il faut marcher sur une mine ou goûter la faux Je me fous de savoir si j’suis Hémophile ou bourré de Lymphomes Infâme, ouais ! J’confirme, dès la naissance non conforme MANS seul issue mais ça me rend infirme Que j’l’ouvre ou la ferme évite de me faire confiance Cardiaque est mon cœur, j’en ai fais don à la science J’avance sans ! Au son à base de coup de sang ! Avant ça, c’est fou comme j’étais froussard Comme tout s’évente si souvent, on fuit ensuite on se réinvente Et puis on attaque ses phrases par dorénavant Ref (x2) : Dorénavant, ce sera C4 et Plastique Étonnamment, je suis un cas hépatique J’suis navrant, j’ai saboté le navire Alors ne m’attend pas pour fonder ton empire Toutes les nuits dans mon crâne, on est deux ! Quand c’est dix les débats sont houleux Je croule sous le poids du génie de la foule S’il le faut, j’y fous le feu avant l’asile de fou J’suis plein de défis mais j’en ai peu dans l’froc Une fraction de mon âme aurait la solution mais ça bloque Alors j’embarque sur le Black Pearl Un tas de peur en poche, J’ai ma liste à la Earl Ici ! ça hurle à la mort ! À l'arrache voici celui qui signe ses raps d'un coup d'griffe si le plus dur c'est l'impact, cette putain de chute me fatigue comportement bestial, tracté par des instincts de primates, privé d'syllabe, grosse pénurie lacrymale les mots, les larmes crèvent avant de savoir danser, la langue s’emmêle, la corde se resserre, on finit comme la gorge tranchée et même si je ferme les yeux, j'entends encore les cris, écorché vif à fleur de peau, on rêve d'orgie à portée de rimes 220 volts, envie de frissons et de voltige, quitte à finir flinguer en plein vol comme Moltisanti Qui s'en tire bien dans l'histoire ? Seuls les vainqueurs l 'écrivent comment faire pour faire taire tous ces remords qui nous brisent souvent on s'incline devant sa part d'ombre comme la Cinquième, mais qui ça inquiète, combien baisse les bras et libère la bête venu nous dire qu'elle s'en allait la belle s'est fait la malle, partie en fumée épaisse yo ! En morceaux de Gainsbarre au milieu de ça mon cœur vacille, se colore en noir, déçu, habillé d'amertume le soir écume les trottoirs traque des cercles de feu en pagaille, pour oublier je brandis l'mic et le bouclier, voici le fruit de mes entrailles
10.
Charles Bukowski : The Genius of the Crowd Le Génie de la foule Il y a assez de traîtrise, de haine, de violence, D'absurdité dans l'être humain moyen Pour approvisionner à tout moment n'importe quelle armée Et les plus doués pour le meurtre sont ceux qui prêchent contre Et les plus doués pour la haine sont ceux qui prêchent l'amour Et les plus doués pour la guerre - finalement - sont ceux qui prêchent la paix Méfiez-vous De l'homme moyen De la femme moyenne Méfiez-vous de leur amour Leur amour est moyen, recherche la médiocrité Mais il y a du génie dans leur haine Il y a assez de génie dans leur haine pour vous tuer, pour tuer n'importe qui Ne voulant pas de la solitude Ne comprenant pas la solitude Ils essaient de détruire Tout Ce qui diffère D'eux Étant incapables De créer de l'art Ils ne comprennent pas l'art Ils ne voient dans leur échec En tant que créateurs Qu'un échec Du monde Étant incapables d'aimer pleinement Ils croient votre amour Incomplet Du coup, ils vous détestent Et leur haine est parfaite Comme un diamant qui brille Comme un couteau Comme une montagne Comme un tigre Comme la ciguë Leur plus grand art.
11.
Ça commence comme une longue marche funèbre, oppressante, lente, silencieuse, ancestrale, vertigineuse descente Quatre saisons sous l'emprise d'un sale parfum tragique et compact pour X raisons, voici que se réalise la prophétie des Oracles l'odeur du massacre, écoute le ciel se débattre, vois tous ces spectres qui réclament le sang versé pour nos actes Et nos âmes souillées offertes en sacrifice profane, à force d'enfreindre la Loi des choses, en flamme, voici nos vices en offrande tout explose mais on stagne, le décor nous offre la corde pour qu'on s'pende Lache des bombes, augmente le nombre des hécatombes, sous les décombres les corps rugissent, fondent, l’espèce humaine s'effondre La terre tremble, il pleut de trombes d’eau et je ne me trompe pas Eléments indomptables donc évite le combat Plutôt occupe toi de ce qu’il y a sur ton balcon La vie trace vite, trouve ta voie et fait pas le con Ce qu’on maitrise dans ce monde ? Quedal ! A part le temps qui t’es apartie jusqu’à ta pierre tombale On se cherche, on se perche puis on trouve sa prêche Et chaque tranche de vie est régie par une trash devise Mais à la grâce divine, mon être n’est pas soumis Aucune éternité à ma mort mais une insomnie Mes psaumes s’amoncellent pour essuyer mon insolence L’insane que j’assimile, en somme ! C’est une asepsie Ref (x2) : En attendant le séisme, triste ? Loin de là Pessimiste ? Rien que ça Nous on parle de tout, toujours teinté de cynisme Et vu son état, peu de chance que l’homme s’éternise J'ai cru aux belles paroles et puis soumis aux belles palabres j'voyais l'parcours sur fond d'ballade calme, que dalle, éraflé la face pleine de « scars », la vie comme une balafre un truc tragique, trash où l'absurde baise et côtoie l'obsène souvent dépourvu de charme on s’épuise tous à déguiser le réel à vouloir donner du sens au hasard, à faire danser les coïncidences entre elles, mise en scène théâtrales, pour faire face au vide sidéral, nos convictions deviennent dangereuses et viscérales Pas d’absoute si le monde s’absente, Éclipsant l’espèce humaine juste histoire d’en faire une ellipse Y’aura plus à pleurer ni se complaire dans l’à peu près Comprend qu’on se perd à tort à trop vouloir le profit Faire profil bas, c’est ma solution Et j’deale pas avec les anges ou bien qui que ce soit A quoi sert d’aboyer quand il est trop tard Et tout cramer, nous fait seulement dérailler Civilisation mon cul, bande de cons on recule, tourne en rond errant sur terre on persévère à sombrer j'reste souple, bouge, trace, roule, les yeux sols solitaires merde j'me contente de suivre le cortège funéraire C’est morbide, ok ! Mais le but n’est pas de sauver le monde A la Bond, les éléments nous dépassent alaise Pas de solutions mais inutile de se coker Ni se moquer de l’écolo, le but est de baiser le malaise Allez ok on pollue moins histoire de tout saccager plus longtemps si ça change pas la donne au moins ça soulagera nos consciences comment stopper l'inévitable, plus moyen d'faire machine arrière ni table rase, compte pas sur moi pour plaider coupable loin de ceux qui tirent les ficelles, conscient d'être une pièce maîtresse un maillon fort de la déchéance universelle mais t’inquiètes comme n'importe quel tocard j'entasse dans mon squat des caisses remplies d'canettes, moi aussi je milite pour ma planète On reste en quête mais pour des raisons de merde Alors ma seule compèt’ est de kiffer mon lit de mort Avant ça laisse moi, sans laisse vivre ! J’veux pas de regrets Voilà ! Pourquoi ! Je n’ai pas le temps de penser à mes déchets Putain de cycle ! ils sont si long qu’on y est pour rien Le battement d’aile d’un papillon, ça le fait encore moins Bien qu’ils nous chargent la mule comme des salauds, frère ! Non ! Je ne me sens pas sali, ce que je fais de ma vie est salutaire A toi de trouver le sérum miracle, ces rimes teintées de cynisme nos voix débarquent dans la débâcle en attendant le séisme A toi de trouver le sérum miracle, ces rimes teintées de cynisme nos voix dérapent dans la débâcle en attendant le séisme
12.
J’lache tout avec lâcheté, évite les crash test Plein d’estime mais blesser les gens, ça j’déteste ! Une sale hantise, un cauchemar comme Silent Hill J’me démène et ce qui émane de moi ! N’as rien d’bien habile Boulettes sur boulettes, j’accumule En faites ! J’assimile, ça ne veut pas dire que j’simule J’élimine tous les agissements gisant au sol souillé Par un tas de non dits ou de messages brouillés Décape la rouille car j’en ai plein les brailles Gare ! à ta mouille car j’suis un trop plein d’failles Fille ! Fouille vite, ouais ! Moi ! j’file vil A tes yeux quand le point de non retour est au prétérit Véridique chez moi y’à rien de prémédité Je n’ai même pas le mérite de soigner mes intérêts Rituel inutile frisant l’obsessionnel Impressionnant comme ça hante mon émotionnel Souvent j’inhale le parfum des fleurs du mal sans l’savoir Une saveur amère comme une bile bien matinale Si j’atténue les douleurs d’mon Athéna Maladroit, j’lacère mais sans brandir le katana Ref (x2) : J’apprends à perdre, gagner, faire mal ou soigner Cogner et prendre des coups ! Et couper court quand j’ai trop saigné Éloigné de la sagesse, j’y songe et la caresse ! Ma carapace est lourde, large comme une forteresse Harassant d’hériter des crassiers, l’âme crade, On rame grave sans mériter d’s’écraser Fait table rase ! Temporise creuse tant qu’tu peux Et tant qu’t’y es favorise l’ancre de l’aveu Dévoué autant qu’vous, à moi ! D’évoluer ! Et diluer mes tabous au lieu de dévaluer D’une avalanche de mots sombrant dans l’absurde Et mets le voile nonchalant si ma chaloupe n’est pas sure Rien de certain, personne n’est assorti Et surtout, on s’enterre à croire que tout est sportif Y’à des fois où rien n’y fait ! Et le seul bénéfice dans le fond ! Un mal qui vaut bien ce manifeste Rien de festif dans la rupture, abrasif ! Sont les points de sutures ! Ma soutane est souillée, mon bonnet d’âne est scellé et salit Et seulement les salauds savent se pardonner Ref (x2) J’apprends à perdre Car je n’sais pas gagner ni me lacérer les poignets J’essaye de m’soigner et non ! De me parfaire ! Si tous les efforts sont vains, j’en ferai pas toute une affaire Mais faut qu’ça cogne De la hargne ! J’en ai à revendre, des coups ! j’vais bien en reprendre Que fait la sagesse La sage femme m’as dit non ! Quand elle m’a fouetté les fesses
13.
Un brin d’espoir s’faufile pourtant j’ai pas le profil Puis j’ai filé le bas qui me rendait furtif Depuis j’avance à visage découvert Et plus l’impression de marcher sur un tas de bout verre Enfin ! un peu de fond et la forme suit, en somme Les mots, on les sème avec énergie Écoute ça ! Prends ça comme une sensation Assimile ce que tu veux le but n’est pas l’agression Lyrics corrosifs, vu l'heure tardive l'humeur est noire l'humour aussi l'esprit avide de flashs, de clashs, de mélodie nocive on s’immisce à l'arrache, une gratte sature en fond sonore connard mon flow s'immole pour sortir d'ce putain d'coma qu'on nomme un truc du genre la vie d'adulte, comme une insulte maquillée ras l'cul d'crier sans bruit, on fait ça brut, sans but loin du fracas des minutes poussiéreuses, nos voix s’élèvent baisent le malaise dans la nuit monstrueuse J’ai peur d’arriver en bout de route, ne plus saliver Souvenirs fades et sourire fané Je n’imagine pas rêver avoir fait mieux de ma vie Avant de me voir mourir dans les yeux de ma fille Mais qu’est ce que j’en ai fais ? Je n’aurais pas vos avis ! Ignorant, j’vais errer aux portes du Paradis S’il faut tomber de haut et finir dans un brasero Alors j’arrête de broger et voit tout comme un torero Une fin amère au tournant, mon sang s'déverse au compte goutte tous embarqué dans la tourmente, on mène sa barque en eaux troubles quand l'aube couve un jour nouveau plein d'colère noire comme mes démons mes espoirs, pourquoi j'me détruis comme ça ? Le cul entre deux chaises, fourrer l'temps qui m'reste ou rester zen en attendant qu'la vie m'baise ou bien m'saigne voir mes proches se faire souffler comme une bougie merde depuis c'fameux jour J j'suis déjà mort à moitié Une sale angoisse c’est féroce à la race salé on les coffre Distillé à chaque verre, on la sue par l’écorce Mais la garce sait qu’elle nous aura à la longue Alors je délie ma langue et m’allonge à l’alcool C’est lâche et faible ! Moins douloureux ! Toujours un peu de colorant paraît que ça rend les gens heureux J’ai mis un pied dans le rang mais l’autre est toujours à la traîne La guerre est dans mon crâne à l’approche de la trentaine J't'en prie pardonne-moi si mes sourires soudain sont mornes mon ton d'voix monocorde, le fond d'mes textes monotones corps et âme, laisse moi m'enfoncer dans l'vide, là où ça fait mal là où ça crame la où mon cœur s'déverse en chute libre l'heure tourne, j’arrête de cogiter, j'ai déçu trop d'monde, j'marche à coté d'leurs pompes, j'retourne à c'que j'étais j'veux plus être raisonnable, j'veux plus baisser les bras, la tète haute pleine d'illusions sur fond d'chaos cérébral
14.
A mon Rythme 04:29
15.
Aller ! Lâche un smile ! Un peu de miel sur ce disque Sertie de sordide pour une sortie splendide Ne dites pas ! C’est triste ! On reflète le monde Ce n’est pas la bonne piste mais c’est comme ça  Nous ! On sonde ! Souvent l'cafard ou bien la face sombre, tirailler mais bon y'a pire ailleurs et puis rien à foutre de toute façon quitte à c'qu'on y passe aller, autant qu'on profite, tripe arrache une nouvelle page pour un nouveau chapitre N’est pas la pression, c’est juste un peu de zic 2 connards, une impression et 12 années pour faire ce disque Écoute mon speech, saisi les nuances biatch, notre spleen s'transforme en scandale dès qu'on pillave Quand c’est fait ! je l’avoue, c’est limite mais ça vaut le coup ! Un peu de fun, crade est le fond ! La fougue nous tiens debout ! Ref : On crache, on râle, on pleure puis on critique Mans, Romstick voraces de connerie Et si on lache du lest ou reste sceptique On déprime sur disque, en live c'est l'euphorie On aime ces salles qui transpirent On crame ces scènes en fin d'vie Soit lucide et logique, on incite pas au suicide Si on s'fout d'tout c'est pas pour ça qu'on abdique Skyzominus sur scène bourré à la TNT, Nancy tous en file « y sont pas drôles à la CNT » Pillé l'bar, rapper devant une chèvre à Mauriac, s'taper un pauv'connard qui taille le crew : Requi en skin de fond d'salle, Piloo range ta morale en fond d'cale, Mans ferme la, remballe ta coupe à la Star Ac chienne de garde, pas envie qu'on discute, on a les coups d'bite, chut ! A jamais Olegg fils de pute Ici ! ça sent le chou, y’a des pois chiches dans le pâté Tu n’es pas au bout de tes peines ! Y’a du Chili sans la Carne Olegg récup les jacks dans une flaque de bière On s’est déjà fait un pack et toutes les blagues de merde Mort de rire ! Quand le thème est lancé L’important, l’énergie de tous ces flows mélangés C’est la foire mais si on était sérieux Ça te ferait chier comme un débat sur les serres bio Ref Chapeau de chine, lunette rose ou rasé à la machette Comme échoué dans cette salle, alors ! Qu’il faut jouer le set À la SAT j’ai les yeux qui scintille, le thorax enfumé et la voix qui vacille Le concept est bordélique, grave, ça c'est clair on t'l'accorde mais faire les choses carrées, propres, autant nous arracher la gorge catastrophique, parole de Joachim, et la Suisse : la prochaine fois promis on fait notre meilleure gigg On ne veut pas te griser, la joie ! C’est pour nos amis ! Nos dégazages sauvages sont réservés pour la zic On gratte seulement quand l'humeur vire au maussade mélange pas tout ya l'rap et la vraie vie, c'qui compte c'est d'envoyer du fat On se fout de tout ! À fond ! Le séisme est annoncé Respect à ceux qui transforment notre pessimisme en actions Le monde s’en tape et c’est la foire aux convictions Ni pour ni contre ou l’inverse C’est juste pour la contradiction
16.
Profanes 04:01

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released January 1, 2012

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Mans&Romstick France

Pur produit des Crassiers
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