1. |
Effet de Masse
03:36
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Tous à la masse et la mosaïque se fissure
si l'fil casse c'est tous nos fils qu'on éviscere
c'qu'on édifie n'est pas toujours très productif
tout ça dépend de nos démons et de nos propres vices
alchimie chaotique en sérum physiologique
et nos possibilités dépassent la fiction
avancées génétiques ou dérivés d'générique
et chacune de nos conquêtes d'vient une addiction
Ce dictat technologique nous rend con
à chercher la merde on va vite s'en rendre compte
le tic tac que t'entend vient du futur
un dernier jugement mais le juge n'est pas religieux
j'accumule les chroniques, sans faire de prophétie
Sarah s'en charge moi c'est l'son et puis j'suis pas son fils
Pessimiste ouaih mais quand tu mates l'histoire
les traumas liés aux découvertes forment une liste noire
Ref: J'te souhaite la bienvenue dans ce monde qui virtualise nos semences
ou l'info prolifère déformant falsifiant le vrai
comme tout l'monde s'en branle on s'ra pris en levrette
J'te souhaite la bienvenue dans ce monde qui satellise nos existences
où le mot intime est devenu public
on partage tout et tout devient schizophrénique
Trop d’électricité dans l'air, les pneus crissent, les sirènes sonnent
trop d'cables, effet d'masse et ça larsene dans tous les sens
cerveau encrassé, crasseux, triste que l'espoir naisse seulement
d'un fix macabre ou bien d'une putain d'trace
la connerie m'débecte mais s'impose comme une cathédrale
tous connectés en cœur, tous à ramper dans l'cul du diable
et merde zob mes élans d'misanthrope me rattrapent
psychopathes camés aux psychotropes, maladies sans symptômes
traumatisés sans véritable cause accablés on craque,
overdose et puis c'est l'black out
la catastrophe prend son destin en main
le confort grimpe, le décor flambe, suinte et dans mon cœur c'est l'déclin
les poumons en manque d'air écrasés par des tours d'béton dans un
vacarme de bulldozer, brouille les ondes
refuse les règles du jeu, reste sur mes gardes
lève le poing les armes, sonne le glas vu qu'l'heure est grave
Ref: J'te souhaite la bienvenue dans ce monde, une sale époque pleine de stress et d'intox
vas y viens troque ton cerveau, ton cortex
contre une carte à puce, une injection d'botox, une rolex de merde
J'te souhaite la bienvenue dans ce monde, cliniquement mortes nos âmes
paumées morflent alors on s'autofiche sur la toile
entouré d'écrans noirs, d'ondes magnétiques, pathétiques sont nos trajectoires
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2. |
Planté là
03:49
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L'décor est planté là, j'range mes larmes mon cœur est froid
Y 'a rien à célébrer et sans l'vouloir en restant d'marbre j'crois que j'ai baisser les bras
à contempler c'bordel seul et seulement d'un regard mortel,
on finit par s'couper soi-même les ailes, au mieux les veines le cœur larsen
l'esprit lacéré, chacun trouve ses réponses moi j'plonge devient une ombre,
un monstre bourrés d'vices aux griffes acérées
lassé d'jouer les fantômes en herbe, qu'est ce qui t'excite, te fout la trique ?
la réussite ? l’échec ? à force combien s'crame la cervelle
on s'emmerde tous donc tous en quête du moindre prétexte
pour voir plus large, plus haut, plus loin, moins bien n'importe pourvu qu'on s'perde
j'incarne l'arrache et l'illusoire d'une génération d'merde née trop tard, marquée par
la dépression et c't'impression d'avoir manqué au fond
tout c'qui valait peut-être la peine de vivre, la bonne époque
alors d'partout on cherche l'adrénaline
désespéré prêt à fumer, sniffer, boire et baiser tout c'qui bouge
histoire d'éprouver quelque chose, n'importe quoi trouver sa dose
et puis s'détruire doucement, au bord du gouffre en attendant
le ventre vide, la peur dans l'sang, la délivrance, la fin des temps
Comme un signe de déclin humain, loin d’être humble nos égos tremblent
bombent le torse, à force finissent par faire éclater leur putain d’écorce
tous comblés d'se croire fort, solide façon colosse
pourtant les pieds façonnés dans l'argile, voués a finir compost
combien veulent se poster au-dessus des autres, imposer leurs angoisses
étaler leur trophée, planter l'drapeau d'leur bonne morale
condamne mes faits et gestes, tu rêves d'abattre ceux dont l'mode de vie t'effraie
derrière ton masque tu t'considères comme clean alors qu'on est
tous prêt a vendre notre âme, nos actes de bienveillance
à signer n'importe quel pacte pour éloigner un peu l'impact de la sentence
mate les s'acharner à charmer l'croque mort
un tas d'crevards païens aveugles priant l'néant afin d'pouvoir conjurer l'sort
histoire d'crever un jour d'moins, et vivre un jour encore la bouche pleine, sereine
dans l'opulence de notre précieux confort, on fornique
avec nos propres tendances hypocrites, critiques tout mais prie
pour être compris parce qu'on adore jouer les victimes
le tout sous l’œil complice d'une foule de service d'ordre
paroles acerbes, goût amer dans la bouche et boule de haine à s’étrangler dans la gorge
Un tas d'bons sentiments qui s’étalent, vulgaires, obscènes et rentables
on sous estime le pied qu'on prend à voir souffrir ses semblables
nos yeux se heurtent aux pires massacres, aux meurtres
on flirte avec l'horreur, on reste assis la tous fascinés par c'qui nous écœure
nos instincts pleurent et s'éparpillent, vrillent dans un tourbillon d'vice
l’égoïsme triomphe, tout l'monde s'enlise sous son emprise
rien d'neuf à l'horizon, seulement du sang dans les bronches
et c't'envie profonde de fracasser la tronche de son voisin sans raison
juste parce qu'il porte pas les mêmes fringues, parle pas la même langue
s'écarte du droit chemin, vagabonde, s'dirige pas dans l'même sens
en quêté de repères, de valeurs sures, de vérités qui nous rassurent
on s'improvise juge, condamne c'qui nous place face au mur
on fustige l'autre, et tout c'qui menace notre refuge, on refuse la différence,
l'intru, le trouble dans nos incertitudes
et d'plus en plus de barbelés, de frontières qui s’érigent, les barrières figent,
brisent les ponts, écartent les rives et poussent à marteler
son propre avis, ses codes, ses rites
moi j'veux d'l'amour d'la grâce mais comme n'importe quelle connasse
on a les coups d'bite qu'on mérite
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3. |
Ici et là
03:57
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J’trace stressé d’ici faut que j’décompresse
Quand j’me sens lésé ou quand tout devient dépréciable
J’attends ! Plein l’cul de l’instant propice
À être cool, trop peace ! on finit par te chier dessus
Donc moi ! J’me saoule pour évacuer l’eau sale
Tant d’visions souillent mon âme, qu’elle est souvent maussade
Hémophile de tristesse, spleen plein la prestance
La feuille maitresse apporte au moins une constance
Quand tout s’accélère et qu’c’est l’heure dans une vie
Vient l’moment d’aller déceler ce lieu qu’on s’est tous promis
Certains s’figent et s’voient les jambes fauchées
De plus, aucun subterfuge possible face aux vertiges du temps
J’ai décidé d’sauter si j’atterris intact, j’enterre l’môme fan de Actarus
Pour enfin, me féliciter de plus faire office de bactérie
Dans c’monde ! Y’en a assez et tous sont inutilent
28 piges ! Enfin conscient de mes rejets
Mais pas de ce que j’veux ! J’suis là à m’interroger !
Ok ! J’avance quand même et même si je lève le pied
Au moins, j’attaque la courbe alaise, j’veux en sortir entier
Ref (x2) : Ici, on est tous cinglés !
Sanglants, éreintés par son petit sablier
Mais là ! Aussi ! Tant de malins s’en mêlent ainsi
C’est bombes contre profits et nous les pions comme trophées
Le trac vient de là ! Souvent il me donne le La
J’essaye de m’en faire un allié, pallier à ce manque de foi
Quand je matte mon temps se métisser, j’aime ça !
Mais quand je le vois sprinter, en principe ! Je suis prêt à splitter
L’hymne en panne comme toi, j’inhale le propane
Puis me lave au parabène ensuite me gave d’OGM
Oh ! J’ai même plus le temps de me plaindre
Ni de craindre le pire ! Pas même les porcs et leur empire
Sans raisons apparentes, on speed trop
Le globe aussi donc moi ! Je roule en 2 CV !
Tout va vite sauf la recherche H.I.V
Et si tu veux mon avis, elle n’est pas prête de s’achever
Car pas assez rentable pour eux
Et si ça les arrange, ils savent être sourd des yeux
Ici ! C’est la course aux capitaux boursiers
Alors que tant crient au secours ! Seul un sourcier à la rescousse
A cette allure, y’aura l’or et puis l’eau
Ensuite, le pétrole, l’air en barre d’un kilo
Fécondation à la chaine d’embryons de séries
Non ! Pas de retour à l’ancienne mais arrêtons de courir
Refrain (bis)
Ici ! Y’à que des imbéciles si facilement dociles
Là bas ! Les énarques narquois se fossilisent
Ici ! Mine de rien, on a la niaque et la fougue
Là bas ! Ils s’abaissent aux courbettes de foules
Mais tous à la file, ici ! Puis on les félicite
Tout s’accélère et nous ! C’est Lucky Luke qu’on plébiscite
Le souci ! Il a le corps Joe Dalton
En Djekyl, il cachetonne et Mr Hyde nous bastonne
Refrain (x2)
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4. |
Voodoo Scratch
02:19
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5. |
Skyzominus
04:08
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6. |
Condamné à marcher seul
03:37
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J'suis plein d'amour dans un monde barré où on passe son temps à parer les coups
à écarter les foules de nos angoisses et s'casser les couilles à s'convaincre
que d'main tout ira bien qu'on est pas là pour rien et qu'un destin hors norme un d'ces 4
viendra nous tendre la main
alors on mène sa barque sans savoir où s'garer tous parqués, marqués au
fer numéro d'serie ou code barre et tout l'monde rêve de braquer le haut d'l'affiche casser l'carreau
plus qu'une corde au cou on passe direct au garot
carrées sont leur racines les miennes envahissent la nuit monstrueuse
chaque particule de mon corps refuse cette torpeur silencieuse
j'emmerde leur concept, l'idée d'avoir un maître au d'ssus d'moi, un architecte
un chef d'orchestre qui m'donne le la
j'marche et crève, protège les restes de mes convictions
seule ambition ici, mourir vite juste histoire d'finir l'moins con possible
et d'plus en plus de cellules, de cases, de classes mornes et silencieuses
de moins en moins d'place aux pulsions audacieuses
des nerfs d'acier pour garder la tête froide, non merci j'veux m'péter l'crâne
pour pas finir dans l'inertie totale, ma morale?
une luxuriante folie furieuse, excitante et curieuse
instable, à l'opposé d'leurs idées pieuses
l'ordre social pour contrôler les peurs, les mettre en rang
pour mettre en marge la masse de ceux qui préfèrent voir les choses en grand
la nature s’éveille, et assume ses caprices, ses choix, ses drames
pourquoi pas moi? ignore-t-il la terreur créatrice de l’âme ?
dans leur matrice j'm'acharne et fait l'effort
pour préserver dans mon crâne, dans chaque organe de mon corps
une place énorme au cirque, au cataclysme et aux désordres, aux instincts qui m'dévorent
mon bordel intérieur comme un trésor
Ok entre et prend place dans mon royaume, un univers rempli d'émeraudes
de joyaux rares, mélange d'épines de ronces et d'roses
ma prose une immense armée d'textes aux silhouettes effrayantes
un désert d'cendres, un no man's land où rodent des millers d'fauves
armés d'machoires saillantes
Silent Hill, tableau épique, en équilibre au-dessus du vide,
j'évite la chute c'refuge comme un fusible
corps électrique quand les peines forment une ceinture explosive
et ce soir d'octobre j'ai beau être ivre chaque fois qu'j'écris j'te lache mes tripes
sorte de triste strip tease à l'ancienne de mes angoisses intimes
en espérant qu'elles puissent toucher les tiennes merde condamné à marcher seul dans une terreur universelle
à chercher la bonne recette pour dénicher c'que l'âme recèle
on scelle sa vie à vie à celle d'une autre personne croyant cette fusion éternelle
en s'promettant monts et merveilles, mais la magie n'est qu’éphémère
et on s'écarte l'air innocent, une fois l'vide affectif comblé et l'coeur de l'autre rongé à sang
on s'emprisonne s'laissant bouffer par les normes, peu à peu l'temps instaure
en vrac la camisole et l'uniforme
à ceux qui supportent aucun cadre, aucune chaîne, laisse, aucune espèce
de rempart, à ceux qui fuient leur forteresse mentale,
j'aime quand ça hurle, quand ça choque, quand ça bouscule,
quand tout bascule, quand ça frappe, quand ça claque, j'aime quand ça brûle
de toute part H 24 dans mon scaphandre
j'ai qu'mon silence et mon vacarme comme unique arme de défense
Avance et ferme ta gueule, condamné à marcher seul (x2)
Avance et ferme ta gueule, condamné à marcher seul
jusqu'au linceul et au cercueil, condamné à marcher seul
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7. |
Crise de foi
03:37
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Plus de dix piges à errer dans l'rap, précieuses et viscérales,
je vis ces choses pour garder le cap, garder le masque et puis danser
une valse de plus dans ce carnaval macabre
j'ignore si je casse des culs, des barres, je déballe ma came,
dévoile mon âme, débarque au mic la voix rauque pleine de grammes
Je galère toujours pour capter l'essentiel, maintenir l'étincelle,
simple effort de mise en scène et si j'en ai pas l'air le silence est fourbe comme à Palerme
Souvent je retourne dans ma caverne, un macchabée, juste bon à rien, juste à larver
squatter le néant sur ce putain de canapé, en bad face à moi-même, mes failles, un cafard
prêt à se briser comme du cristal, voilà ce qui se cache derrière la façade
un type timide et froissé, un pur produit des crassiers, sans cesse harasser par son crâne
un claquement de doigt, un battement de cœur et ce fils de pute s'emballe
je peux plus me cacher et faire semblant coincé derrière mes sanglots sans larmes
étranglé par ces mots, trop longtemps que je simule, que j'accumule une carapace de fer j'étouffe sous cette enclume
les fous sont pas ceux qu'on enferme, suis les modèles, les codes et ferme-la
si je crois en rien c'est peut-être que j'ai rien à faire là
lasser de jouer un rôle jusqu'à la chute du rideau rouge,
enfilé son nez de clown faire la pute et le reste rien à foutre
Ref (x2) : Une foi de mécréant alimente mes crayons,
à chacun la sienne, la mienne varie à la semaine alors
Je te laisse tous tes saints, tes soutanes et tous tes sous,
moi m'en remettre à un cierge non c'est pas mon rayon
Je n’ai pas de livre saint seulement celui de l’évolution
7 jours ou des millions ! Je prends la deuxième solution
Quand les sermons fusent, moi ! Je m’en fous puis je m’enfuis
Et ma foi ! Je la forge avec un four que j’ai construis
Instrumentalisé depuis la nuit des temps
L’homme pieu n’est qu’un pion et de nos jours, c’est pire qu’avant
T’as qu’à voir ! On m’a baptisé seulement pour ne pas attiser
Les divergences d’opinion d’une famille assez divisée
Mon premier pét’ a fait office de communion
Un concept Athée, un casse tête pour les septiques
On goûte, on s’gaufre mais on s’écoute puis on se sauve
Et la saveur de nos sagesses et 2 fois plus raffiné
Moralité ! On a les leçons que l’on mérite
Chacun sa vérité ! J’ai préféré goûter ma krytonite
Ma profession de foi, à coup de vices et de crise de foi
Maintenant que c’est fait, j’connais mes failles pour les prochaines fois
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8. |
Dernier Tango
03:39
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Eh ! Faut que je me change les idées, un peu de tise, de chanvre
Un postiche d’humeur et t’oublie le triste un temps
Il paraît que tant que t’es là ! Eh ! bien ! T’as beaucoup de chance
J’suis pas Nelson Mandela, je pardonne à très peu de gens
Ne chante pas ! On danse avec la mort
Le tango est fatal quand elle t’a prise à bras le corps
Sent la brise qui glace le sang, c’est comme cette faux
Elle n’a rien de fragile quand elle amène un frérot
Ref (x2) : Eh ! C’est juste, man ! Un dernier Tango
Même injuste, man ! Mais j’ai plus que mes sanglots
Elle a sonné le glas, t’aimais sa tenue d’Eve
Et moi ! Je n’étais pas là pour griller cette vilaine
// Je n’aime pas cette cadence
// Ni cette accoutumance
Ce coup d’sang annuel, ce goût de cendre si cruel
Le Saint Graal n’existe pas alors je te raconterai pas
Il est parti, c’était mon frère chimique
Entrainé par qui ? Certainement cette musique
J’aimais ce génie mais j’ai fais aucun vœu
Si j’avais su, le premier aurait été de le voir vieux
Refrain (x2)
Ok ! Je dévale la pente,
Elle est loin d’être douce, c’est toujours aussi douloureux
La rage l’emporte, le palpitant s’emballe
Et si j’arrache les portes ? Ça défoule ! Ça ne rend pas plus heureux
J’crois qu’j’ai des parts chez Faucheuse.com
Mais bon ! Je les garde ! Ouais ! Personne n’en veut
S’il le faut, je les égare, les déchire ou les digère
Mais rien n’y fait tant que le mal n’a pas pris sa comm’
Les affres d’une vie, les miens trépassent, j’faiblis
Nouveau départ ce coup ci ! La secousse est proche d’un tsunami
Dans mon crâne, c’est l’Asie puis ça vient crucifier ma zic
Ce naturel mystique, c’est échappé d’ici
C’est sismique et ça me nique la foi
C’est pas la première fois et ça n’a rien d’unique
Mais les tripes, le bide, le cœur, ça se commande pas
Ça se vide, ça bouge, ça vit, ça prend toujours l’pas
Refrain (x2)
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9. |
Pénurie Lacrymale
03:43
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Quand tout bascule comme à l’arrivée des Nazguls
On nage dans l’angoisse d’une nuit noire et indéfinie
On fait mine d’être serein, ouais ! Mais ça se saurait !
Si la sueur n’avait pas d’odeur, y’aurai des secrets
Sacrilège, blasphème, insubordination
J’en ai plein les veines, devine depuis quand ça traîne
Toujours ce train de retard, ce manque de coordination
Je n’ai pas trouvé Dagoba mais cette Étoile Noire
Faut que je m’évade comme Iron Man
Je finirai le combat même si Tyson mène
S’il faut marcher sur une mine ou goûter la faux
Je me fous de savoir si j’suis Hémophile ou bourré de Lymphomes
Infâme, ouais ! J’confirme, dès la naissance non conforme
MANS seul issue mais ça me rend infirme
Que j’l’ouvre ou la ferme évite de me faire confiance
Cardiaque est mon cœur, j’en ai fais don à la science
J’avance sans ! Au son à base de coup de sang !
Avant ça, c’est fou comme j’étais froussard
Comme tout s’évente si souvent, on fuit ensuite on se réinvente
Et puis on attaque ses phrases par dorénavant
Ref (x2) : Dorénavant, ce sera C4 et Plastique
Étonnamment, je suis un cas hépatique
J’suis navrant, j’ai saboté le navire
Alors ne m’attend pas pour fonder ton empire
Toutes les nuits dans mon crâne, on est deux !
Quand c’est dix les débats sont houleux
Je croule sous le poids du génie de la foule
S’il le faut, j’y fous le feu avant l’asile de fou
J’suis plein de défis mais j’en ai peu dans l’froc
Une fraction de mon âme aurait la solution mais ça bloque
Alors j’embarque sur le Black Pearl
Un tas de peur en poche, J’ai ma liste à la Earl Ici ! ça hurle à la mort !
À l'arrache voici celui qui signe ses raps d'un coup d'griffe
si le plus dur c'est l'impact, cette putain de chute me fatigue
comportement bestial, tracté par des instincts de primates,
privé d'syllabe, grosse pénurie lacrymale
les mots, les larmes crèvent avant de savoir danser, la langue s’emmêle,
la corde se resserre, on finit comme la gorge tranchée
et même si je ferme les yeux, j'entends encore les cris,
écorché vif à fleur de peau, on rêve d'orgie à portée de rimes
220 volts, envie de frissons et de voltige, quitte à finir
flinguer en plein vol comme Moltisanti
Qui s'en tire bien dans l'histoire ? Seuls les vainqueurs l 'écrivent
comment faire pour faire taire tous ces remords qui nous brisent
souvent on s'incline devant sa part d'ombre comme la Cinquième,
mais qui ça inquiète, combien baisse les bras et libère la bête
venu nous dire qu'elle s'en allait la belle s'est fait la malle,
partie en fumée épaisse yo ! En morceaux de Gainsbarre
au milieu de ça mon cœur vacille, se colore en noir, déçu,
habillé d'amertume le soir écume les trottoirs
traque des cercles de feu en pagaille, pour oublier
je brandis l'mic et le bouclier, voici le fruit de mes entrailles
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10. |
Tribute to Bukowski
02:29
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Charles Bukowski : The Genius of the Crowd
Le Génie de la foule
Il y a assez de traîtrise, de haine, de violence,
D'absurdité dans l'être humain moyen
Pour approvisionner à tout moment n'importe quelle armée
Et les plus doués pour le meurtre sont ceux qui prêchent contre
Et les plus doués pour la haine sont ceux qui prêchent l'amour
Et les plus doués pour la guerre - finalement - sont ceux qui prêchent la paix
Méfiez-vous
De l'homme moyen
De la femme moyenne
Méfiez-vous de leur amour
Leur amour est moyen, recherche la médiocrité
Mais il y a du génie dans leur haine
Il y a assez de génie dans leur haine pour vous tuer, pour tuer n'importe qui
Ne voulant pas de la solitude
Ne comprenant pas la solitude
Ils essaient de détruire
Tout
Ce qui diffère
D'eux
Étant incapables
De créer de l'art
Ils ne comprennent pas l'art
Ils ne voient dans leur échec
En tant que créateurs
Qu'un échec
Du monde
Étant incapables d'aimer pleinement
Ils croient votre amour
Incomplet
Du coup, ils vous détestent
Et leur haine est parfaite
Comme un diamant qui brille
Comme un couteau
Comme une montagne
Comme un tigre
Comme la ciguë
Leur plus grand art.
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11. |
En attendant le séisme
04:13
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Ça commence comme une longue marche funèbre, oppressante,
lente, silencieuse, ancestrale, vertigineuse descente
Quatre saisons sous l'emprise d'un sale parfum tragique et compact
pour X raisons, voici que se réalise la prophétie des Oracles
l'odeur du massacre, écoute le ciel se débattre, vois tous ces spectres
qui réclament le sang versé pour nos actes
Et nos âmes souillées offertes en sacrifice profane, à force
d'enfreindre la Loi des choses, en flamme, voici nos vices en offrande
tout explose mais on stagne, le décor nous offre la corde pour qu'on s'pende
Lache des bombes, augmente le nombre des hécatombes, sous les décombres
les corps rugissent, fondent, l’espèce humaine s'effondre
La terre tremble, il pleut de trombes d’eau et je ne me trompe pas
Eléments indomptables donc évite le combat
Plutôt occupe toi de ce qu’il y a sur ton balcon
La vie trace vite, trouve ta voie et fait pas le con
Ce qu’on maitrise dans ce monde ? Quedal !
A part le temps qui t’es apartie jusqu’à ta pierre tombale
On se cherche, on se perche puis on trouve sa prêche
Et chaque tranche de vie est régie par une trash devise
Mais à la grâce divine, mon être n’est pas soumis
Aucune éternité à ma mort mais une insomnie
Mes psaumes s’amoncellent pour essuyer mon insolence
L’insane que j’assimile, en somme ! C’est une asepsie
Ref (x2) : En attendant le séisme, triste ? Loin de là
Pessimiste ? Rien que ça
Nous on parle de tout, toujours teinté de cynisme
Et vu son état, peu de chance que l’homme s’éternise
J'ai cru aux belles paroles et puis soumis aux belles palabres
j'voyais l'parcours sur fond d'ballade calme, que dalle, éraflé
la face pleine de « scars », la vie comme une balafre
un truc tragique, trash où l'absurde baise et côtoie l'obsène
souvent dépourvu de charme on s’épuise tous à déguiser le réel
à vouloir donner du sens au hasard, à faire danser les coïncidences entre elles,
mise en scène théâtrales, pour faire face au vide sidéral,
nos convictions deviennent dangereuses et viscérales
Pas d’absoute si le monde s’absente,
Éclipsant l’espèce humaine juste histoire d’en faire une ellipse
Y’aura plus à pleurer ni se complaire dans l’à peu près
Comprend qu’on se perd à tort à trop vouloir le profit
Faire profil bas, c’est ma solution
Et j’deale pas avec les anges ou bien qui que ce soit
A quoi sert d’aboyer quand il est trop tard
Et tout cramer, nous fait seulement dérailler
Civilisation mon cul, bande de cons on recule, tourne en rond
errant sur terre on persévère à sombrer
j'reste souple, bouge, trace, roule, les yeux sols solitaires
merde j'me contente de suivre le cortège funéraire
C’est morbide, ok ! Mais le but n’est pas de sauver le monde
A la Bond, les éléments nous dépassent alaise
Pas de solutions mais inutile de se coker
Ni se moquer de l’écolo, le but est de baiser le malaise
Allez ok on pollue moins histoire de tout saccager plus longtemps
si ça change pas la donne au moins ça soulagera nos consciences
comment stopper l'inévitable, plus moyen d'faire machine arrière ni
table rase, compte pas sur moi pour plaider coupable
loin de ceux qui tirent les ficelles, conscient d'être une pièce maîtresse
un maillon fort de la déchéance universelle mais t’inquiètes
comme n'importe quel tocard j'entasse dans mon squat des caisses
remplies d'canettes, moi aussi je milite pour ma planète
On reste en quête mais pour des raisons de merde
Alors ma seule compèt’ est de kiffer mon lit de mort
Avant ça laisse moi, sans laisse vivre ! J’veux pas de regrets
Voilà ! Pourquoi ! Je n’ai pas le temps de penser à mes déchets
Putain de cycle ! ils sont si long qu’on y est pour rien
Le battement d’aile d’un papillon, ça le fait encore moins
Bien qu’ils nous chargent la mule comme des salauds, frère !
Non ! Je ne me sens pas sali, ce que je fais de ma vie est salutaire
A toi de trouver le sérum miracle, ces rimes teintées de cynisme
nos voix débarquent dans la débâcle en attendant le séisme
A toi de trouver le sérum miracle, ces rimes teintées de cynisme
nos voix dérapent dans la débâcle en attendant le séisme
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12. |
La Théorie du Crash Test
04:09
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J’lache tout avec lâcheté, évite les crash test
Plein d’estime mais blesser les gens, ça j’déteste !
Une sale hantise, un cauchemar comme Silent Hill
J’me démène et ce qui émane de moi ! N’as rien d’bien habile
Boulettes sur boulettes, j’accumule
En faites ! J’assimile, ça ne veut pas dire que j’simule
J’élimine tous les agissements gisant au sol souillé
Par un tas de non dits ou de messages brouillés
Décape la rouille car j’en ai plein les brailles
Gare ! à ta mouille car j’suis un trop plein d’failles
Fille ! Fouille vite, ouais ! Moi ! j’file vil
A tes yeux quand le point de non retour est au prétérit
Véridique chez moi y’à rien de prémédité
Je n’ai même pas le mérite de soigner mes intérêts
Rituel inutile frisant l’obsessionnel
Impressionnant comme ça hante mon émotionnel
Souvent j’inhale le parfum des fleurs du mal sans l’savoir
Une saveur amère comme une bile bien matinale
Si j’atténue les douleurs d’mon Athéna
Maladroit, j’lacère mais sans brandir le katana
Ref (x2) : J’apprends à perdre, gagner, faire mal ou soigner
Cogner et prendre des coups ! Et couper court quand j’ai trop saigné
Éloigné de la sagesse, j’y songe et la caresse !
Ma carapace est lourde, large comme une forteresse
Harassant d’hériter des crassiers, l’âme crade,
On rame grave sans mériter d’s’écraser
Fait table rase ! Temporise creuse tant qu’tu peux
Et tant qu’t’y es favorise l’ancre de l’aveu
Dévoué autant qu’vous, à moi ! D’évoluer !
Et diluer mes tabous au lieu de dévaluer
D’une avalanche de mots sombrant dans l’absurde
Et mets le voile nonchalant si ma chaloupe n’est pas sure
Rien de certain, personne n’est assorti
Et surtout, on s’enterre à croire que tout est sportif
Y’à des fois où rien n’y fait ! Et le seul bénéfice dans le fond !
Un mal qui vaut bien ce manifeste
Rien de festif dans la rupture, abrasif ! Sont les points de sutures !
Ma soutane est souillée, mon bonnet d’âne est scellé et salit
Et seulement les salauds savent se pardonner
Ref (x2)
J’apprends à perdre
Car je n’sais pas gagner ni me lacérer les poignets
J’essaye de m’soigner et non ! De me parfaire !
Si tous les efforts sont vains, j’en ferai pas toute une affaire
Mais faut qu’ça cogne
De la hargne ! J’en ai à revendre, des coups ! j’vais bien en reprendre
Que fait la sagesse
La sage femme m’as dit non ! Quand elle m’a fouetté les fesses
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13. |
Mélodie Nocive
03:50
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Un brin d’espoir s’faufile pourtant j’ai pas le profil
Puis j’ai filé le bas qui me rendait furtif
Depuis j’avance à visage découvert
Et plus l’impression de marcher sur un tas de bout verre
Enfin ! un peu de fond et la forme suit, en somme
Les mots, on les sème avec énergie
Écoute ça ! Prends ça comme une sensation
Assimile ce que tu veux le but n’est pas l’agression
Lyrics corrosifs, vu l'heure tardive l'humeur est noire l'humour aussi
l'esprit avide de flashs, de clashs, de mélodie nocive
on s’immisce à l'arrache, une gratte sature en fond sonore
connard mon flow s'immole pour sortir d'ce putain d'coma qu'on nomme
un truc du genre la vie d'adulte, comme une insulte maquillée
ras l'cul d'crier sans bruit, on fait ça brut, sans but
loin du fracas des minutes poussiéreuses, nos voix s’élèvent
baisent le malaise dans la nuit monstrueuse
J’ai peur d’arriver en bout de route, ne plus saliver
Souvenirs fades et sourire fané
Je n’imagine pas rêver avoir fait mieux de ma vie
Avant de me voir mourir dans les yeux de ma fille
Mais qu’est ce que j’en ai fais ? Je n’aurais pas vos avis !
Ignorant, j’vais errer aux portes du Paradis
S’il faut tomber de haut et finir dans un brasero
Alors j’arrête de broger et voit tout comme un torero
Une fin amère au tournant, mon sang s'déverse au compte goutte
tous embarqué dans la tourmente, on mène sa barque en eaux troubles
quand l'aube couve un jour nouveau plein d'colère noire comme mes démons
mes espoirs, pourquoi j'me détruis comme ça ?
Le cul entre deux chaises, fourrer l'temps qui m'reste ou rester zen
en attendant qu'la vie m'baise ou bien m'saigne
voir mes proches se faire souffler comme une bougie merde
depuis c'fameux jour J j'suis déjà mort à moitié
Une sale angoisse c’est féroce à la race salé on les coffre
Distillé à chaque verre, on la sue par l’écorce
Mais la garce sait qu’elle nous aura à la longue
Alors je délie ma langue et m’allonge à l’alcool
C’est lâche et faible ! Moins douloureux !
Toujours un peu de colorant paraît que ça rend les gens heureux
J’ai mis un pied dans le rang mais l’autre est toujours à la traîne
La guerre est dans mon crâne à l’approche de la trentaine
J't'en prie pardonne-moi si mes sourires soudain sont mornes
mon ton d'voix monocorde, le fond d'mes textes monotones
corps et âme, laisse moi m'enfoncer dans l'vide, là où ça fait mal
là où ça crame la où mon cœur s'déverse en chute libre
l'heure tourne, j’arrête de cogiter,
j'ai déçu trop d'monde, j'marche à coté d'leurs pompes, j'retourne à c'que j'étais
j'veux plus être raisonnable, j'veux plus baisser les bras, la tète haute
pleine d'illusions sur fond d'chaos cérébral
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14. |
A mon Rythme
04:29
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15. |
Nouveau Chapitre
04:13
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Aller ! Lâche un smile ! Un peu de miel sur ce disque
Sertie de sordide pour une sortie splendide
Ne dites pas ! C’est triste ! On reflète le monde
Ce n’est pas la bonne piste mais c’est comme ça
Nous ! On sonde !
Souvent l'cafard ou bien la face sombre, tirailler mais bon
y'a pire ailleurs et puis rien à foutre de toute façon
quitte à c'qu'on y passe aller, autant qu'on profite, tripe
arrache une nouvelle page pour un nouveau chapitre
N’est pas la pression, c’est juste un peu de zic
2 connards, une impression et 12 années pour faire ce disque
Écoute mon speech, saisi les nuances biatch,
notre spleen s'transforme en scandale dès qu'on pillave
Quand c’est fait ! je l’avoue, c’est limite mais ça vaut le coup !
Un peu de fun, crade est le fond ! La fougue nous tiens debout !
Ref : On crache, on râle, on pleure puis on critique
Mans, Romstick voraces de connerie
Et si on lache du lest ou reste sceptique
On déprime sur disque, en live c'est l'euphorie
On aime ces salles qui transpirent
On crame ces scènes en fin d'vie
Soit lucide et logique, on incite pas au suicide
Si on s'fout d'tout
c'est pas pour ça qu'on abdique
Skyzominus sur scène bourré à la TNT,
Nancy tous en file « y sont pas drôles à la CNT »
Pillé l'bar, rapper devant une chèvre à Mauriac,
s'taper un pauv'connard qui taille le crew :
Requi en skin de fond d'salle, Piloo range ta morale en fond d'cale,
Mans ferme la, remballe ta coupe à la Star Ac
chienne de garde, pas envie qu'on discute, on a les coups d'bite, chut !
A jamais Olegg fils de pute
Ici ! ça sent le chou, y’a des pois chiches dans le pâté
Tu n’es pas au bout de tes peines ! Y’a du Chili sans la Carne
Olegg récup les jacks dans une flaque de bière
On s’est déjà fait un pack et toutes les blagues de merde
Mort de rire ! Quand le thème est lancé
L’important, l’énergie de tous ces flows mélangés
C’est la foire mais si on était sérieux
Ça te ferait chier comme un débat sur les serres bio
Ref
Chapeau de chine, lunette rose ou rasé à la machette
Comme échoué dans cette salle, alors ! Qu’il faut jouer le set
À la SAT j’ai les yeux qui scintille, le thorax enfumé et la voix qui vacille
Le concept est bordélique, grave, ça c'est clair on t'l'accorde
mais faire les choses carrées, propres, autant nous arracher la gorge
catastrophique, parole de Joachim, et la Suisse : la prochaine fois promis on fait notre meilleure gigg
On ne veut pas te griser, la joie ! C’est pour nos amis !
Nos dégazages sauvages sont réservés pour la zic
On gratte seulement quand l'humeur vire au maussade
mélange pas tout ya l'rap et la vraie vie, c'qui compte c'est d'envoyer du fat
On se fout de tout ! À fond ! Le séisme est annoncé
Respect à ceux qui transforment notre pessimisme en actions
Le monde s’en tape et c’est la foire aux convictions
Ni pour ni contre ou l’inverse
C’est juste pour la contradiction
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16. |
Profanes
04:01
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Mans&Romstick France
Pur produit des Crassiers
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