lyrics
Un brin d’espoir s’faufile pourtant j’ai pas le profil
Puis j’ai filé le bas qui me rendait furtif
Depuis j’avance à visage découvert
Et plus l’impression de marcher sur un tas de bout verre
Enfin ! un peu de fond et la forme suit, en somme
Les mots, on les sème avec énergie
Écoute ça ! Prends ça comme une sensation
Assimile ce que tu veux le but n’est pas l’agression
Lyrics corrosifs, vu l'heure tardive l'humeur est noire l'humour aussi
l'esprit avide de flashs, de clashs, de mélodie nocive
on s’immisce à l'arrache, une gratte sature en fond sonore
connard mon flow s'immole pour sortir d'ce putain d'coma qu'on nomme
un truc du genre la vie d'adulte, comme une insulte maquillée
ras l'cul d'crier sans bruit, on fait ça brut, sans but
loin du fracas des minutes poussiéreuses, nos voix s’élèvent
baisent le malaise dans la nuit monstrueuse
J’ai peur d’arriver en bout de route, ne plus saliver
Souvenirs fades et sourire fané
Je n’imagine pas rêver avoir fait mieux de ma vie
Avant de me voir mourir dans les yeux de ma fille
Mais qu’est ce que j’en ai fais ? Je n’aurais pas vos avis !
Ignorant, j’vais errer aux portes du Paradis
S’il faut tomber de haut et finir dans un brasero
Alors j’arrête de broger et voit tout comme un torero
Une fin amère au tournant, mon sang s'déverse au compte goutte
tous embarqué dans la tourmente, on mène sa barque en eaux troubles
quand l'aube couve un jour nouveau plein d'colère noire comme mes démons
mes espoirs, pourquoi j'me détruis comme ça ?
Le cul entre deux chaises, fourrer l'temps qui m'reste ou rester zen
en attendant qu'la vie m'baise ou bien m'saigne
voir mes proches se faire souffler comme une bougie merde
depuis c'fameux jour J j'suis déjà mort à moitié
Une sale angoisse c’est féroce à la race salé on les coffre
Distillé à chaque verre, on la sue par l’écorce
Mais la garce sait qu’elle nous aura à la longue
Alors je délie ma langue et m’allonge à l’alcool
C’est lâche et faible ! Moins douloureux !
Toujours un peu de colorant paraît que ça rend les gens heureux
J’ai mis un pied dans le rang mais l’autre est toujours à la traîne
La guerre est dans mon crâne à l’approche de la trentaine
J't'en prie pardonne-moi si mes sourires soudain sont mornes
mon ton d'voix monocorde, le fond d'mes textes monotones
corps et âme, laisse moi m'enfoncer dans l'vide, là où ça fait mal
là où ça crame la où mon cœur s'déverse en chute libre
l'heure tourne, j’arrête de cogiter,
j'ai déçu trop d'monde, j'marche à coté d'leurs pompes, j'retourne à c'que j'étais
j'veux plus être raisonnable, j'veux plus baisser les bras, la tète haute
pleine d'illusions sur fond d'chaos cérébral
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