Une guerre éclate à l'autre extrémité du globe, des gosses vont clapser, ça m'empêchera pas d'pioncer ! Pourquoi ? parce que j'trouverai toujours les bons mots pour avoir bonne conscience/
Chacun ses propres défenses pour pouvoir faire face a toute cette misère humaine et parvenir ensuite quand même a s'regarder dans une glace/
Éviter du regard un reflet trop lâche, otage de l'égoïsme, seul point commun qui nous rattache aux autres/
J'pourrais m'prendre une rafale de coups en pleine rue qu'tout l'monde s'en battrait les couilles/
Écoute môme dans c'monde pourri par l'oseille, paraît qu'tu peux compter qu'sur toi-même, une fois qu'tu l'sais c'est plus pareil/
La quête de succès mélangée à l'excès d'amour propre incite l'homme a rédiger son propre chapitre, à laisser derrière lui, peu importe la manière les sacrifices, une trace indélébile même marquée par la souffrance comme une cicatrice/
Pense aux suicides ou aux tueurs en série/
Triste prise de recul sur une réalité truffée d'fausses notes, va bien falloir qu'ça pète vu toute la rage qu'on stock, les politiques qu'on s'tape
et y s'demandent encore pourquoi ya tant d'jeunes qui s'droguent/
Chacun avance dans sa bulle, subissant l'désastre/
Les gens s'en foutent qu'à l'autre bout d'la planète une guerre éclate/
Des rivières d 'sang coule, continuent d'pisser à flot et moi j'me contente de plisser les yeux sur un sale spectacle atroce et macabre/
Maint'nant tu piges frère d’où proviennent les racines de mon vacarme/
Chacun ses vices, chacun ses blessures/
Tout l'monde possède les clefs du bonheur, peu d'gens finissent par trouver les serrures/ J'prie fort pour qu'la donne change/
A coups sur tu m'approuves,
la flamme qui brûle au fond d'tes yeux l'prouve/
J'décris un décor chaotique et ça m'soule, autour d'moi j'vois qu'des zombies aux âmes sourdes s'masturbant l'nombril/
Tous on assiste a la chute libre de l'espèce humaine y'aura pas d'surprise/
Ceux qui nous dirigent érigent en paix des pyramides de lois qui nous font basculer chaque jour dans la tyrannie/
On a merdé quelque part maintenant faut qu'on s'rattrape/
Dis leur qu'on résout rien à coups d'gaz ou d'matraques/
Juste une lueur d'espoir chaque fois qu'les insoumis s'insurgent et squattent sur les hauteurs du Larzac/
Tous prêt a faire l'remake de platoon
quand l'soleil renaît du fin fond d'une ruelle de Cancun puta ! J'sais plus quoi faire, j'sais plus quoi penser, rester calme prendre les armes regarde j'suis larguer/
Simplement militer j'sais plus si ça suffit quand trop d'peuples au bord du gouffre subissent leur vie a chaque souffle, cherchent les moyens d'survivre/
Comment t'assumes cette réalité sordide/
On fait tous semblant d'rien voir car s'voiler la face rassure/
Chacun ses vices chacun ses blessures/